Mon histoire

J’aimerais vous raconter un bout de mon histoire pour vous expliquer mon cheminement et pourquoi je suis naturopathe. En effet, ce chemin n’était pas une évidence pour moi, et pourtant…

Après avoir été diplômée de l’Essec et de l’Imperial College à Londres, je ne pensais pas à un seul moment me retrouver un jour à parler de bien-être, de lâcher-prise, de plantes, de jus de légumes et de la detoxification hépatique. J’étais plutôt en mode warrior, business woman, à travailler super dur pour faire toujours mieux, aller toujours plus loin, toujours plus fort. Je pense que beaucoup de vous se reconnaîtront dans ce profil, tant il est la norme dans notre société actuelle.

En 2013, alors que je vivais à Londres, j’étais consultante en branding, j’adorais mon job, je travaillais beaucoup et je faisais la fête pas mal aussi. Bref, je vivais à deux mille à l’heure, ce qui n’a rien d’extraordinaire car c’est le fonctionnement de la plupart des gens de nos jours. Cette même année, j’ai aussi eu le bonheur de devenir maman. A 32 ans, ma vie allait donc pour le mieux, du moins j’en étais convaincue.

Et puis quelques mois après mon accouchement, je suis tombée malade, très malade. J’ai développé une maladie auto-immune incurable, la polyarthrite rhumatoïde. A partir de là, j’ai vécu une véritable descente aux enfers. J’étais alitée, j’avais des douleurs dans tous les os de mon corps, je prenais quotidiennement énormément de médicaments, qui certes contenaient la maladie, mais qui à côté de cela, me faisaient perdre tout appétit, me faisaient vomir le peu que je mangeais, me faisaient perdre mes cheveux, et j‘en passe. J’étais, ni très épaisse (c’est peu dire vu ma morphologie de base) ni belle à voir, ça tombait bien, mon lit et l’obscurité étaient devenus mes meilleurs amis.

Bref, j’étais un vrai légume. Je dormais dix-huit heures par jour, et j’étais en mode « mort-vivant » les six autres restantes. Le pire de la punition dans tout cela, c’est que je ne pouvais même plus m’occuper de mon bébé. Je vivais un vrai cauchemar.

Bien qu’extrêmement fatiguée, ayant toujours fait les choses comme je l’entendais et étant plutôt du genre à « don’t take no for an answer »je n’ai pas accepté mon destin. J’ai refusé d’accepter qu’il n’y ait pas de cure, pas de solution, refusé d’être condamnée à survivre et non à vivre.

La médecine certes neutralisait la progression des dommages d’un côté, mais faisait disparaître, par tous les effets secondaires des médicaments qui j’étais d’un autre côté. Je ne connaissais pas à l’époque le mot iatrogène, mais j’en comprends tout le sens aujourd’hui.

En autodidacte que je suis, j’ai commencé à me documenter sur d’éventuelles alternatives naturelles qui auraient pu m’aider à me sentir mieux. J’ai alors changé mes habitudes alimentaires (suppression de produits laitiers, de gluten etc.) et je me suis forcée à bouger malgré l’épuisement physique et les douleurs articulaires (yoga), et j’ai accepté ma maladie (méditation).

Tout doucement, mon état s’améliorait et je commençais à aller un peu mieux. A ce stade, j’avais tout simplement entrepris une hygiène de vie naturopathique sans même le savoir.

Voyant que cette piste me faisait progresser, je suis allée voir une naturopathe pour être globalement prise en main. En effet, si j’avais réussi à mettre en place certaines choses qui me permettaient plus ou moins de pallier aux effets secondaires des médicaments, et d’améliorer mon état physique, j’étais décidée à aller aussi loin que possible (on ne se refait pas) dans ma quête de mieux-être.

Armée de détermination et de patience, après plusieurs mois d’hygiène de vie au cordeau, ma polyarthrite rhumatoïde s’est progressivement mise en sommeil, et moi, je suis revenue à la vie.

En 2017, alors que j’avais été déclarée en rémission depuis plusieurs mois, j’ai décidé de faire quelque chose de ma nouvelle vie. Revenir d’un stage de chez les « morts-vivants » vous apporte une énorme dose de lucidité sur votre vie, un questionnement sur son sens, et sur votre grand objectif dans la vie.

J’ai alors pris la décision de faire quelque chose pour moi, qui me parle, qui m’épanouisse tout simplement.

Devenir naturopathe avait tout son sens. Partager ce qui avait sauvé ma vie.

Nous pouvons avoir la main sur notre bien-être, nous pouvons être acteur de notre santé, et mon rôle est de vous en donner les clés. Parfois nous perdons espoir, parfois la médecine semble être à court de réponses, mais sachez qu’il existe des pratiques naturelles qui peuvent nous aider à aller mieux. Bien sûr la naturopathie ne fait pas de miracle, et bien sûr que je referais la même chose si c’était à refaire, je prendrais mon traitement pour la polyarthrite rhumatoïde et ne me contenterais pas de boire que du jus de céleri.

Je ne dis pas de ne pas prendre de médicaments, heureusement que la médecine allopathique existe car elle sauve des vies dans les cas urgents. Je dis juste qu’il faut savoir garder l’esprit ouvert, se poser les bonnes questions (pourquoi mon corps fait cette maladie, quelle en est la cause ?) et être à l’écoute de son corps.

Je suis convaincue de par mon expérience personnelle que toutes ces médecines, allopathiques et naturelles, sont complémentaires, d’ailleurs ne parle-t-on pas de médecine intégrative ?

Le bilan de mon cheminement est que tous mes efforts ont payé, je suis passée du lit à la vie.

Bien entendu que ce n’est pas facile de renoncer à certaines choses, surtout d’un point de vue alimentaire. Il faut se déprogrammer, c’est à dire manger pour vivre, et non pas vivre pour manger.

Ceci nécessite de l’organisation et des encouragements. Si vous décidez d’entreprendre une telle démarche, une démarche de mieux-être, je suis là pour vous, je suis là pour vous guider.

Posez-vous cette question :

ARE YOU READY FOR CHANGE ?